Déni de démocratie par le délégué de Montréal Centre Est.

Collègues,

1^er Front aimerait vous démontrer par un exemple concret l’existence du déni de démocratie qui existe dans ce syndicat. Dans Montréal Centre Est, un collègue qui avait occupé le poste d’officier GTC en remplacement a exprimé son désir de se présenter à l’élection pour devenir membre en règle du GTC. Apprenant cela, le délégué de cette région s’est interposé personnellement pour dissuader le collègue de se présenter. Les raisons évoquées reposeraient sur une simple question de conflit de personnalité. Nous publions ici le courriel que notre collègue a fait parvenir à monsieur Alexandre Joly pour dénoncer cette dérive abusive de la part d’un élu. En toute honnêteté et en toute transparence, le collègue a même prit soin de Cc le délégué sur son fil de correspondance. Monsieur Joly n’a pas répondu à notre collègue. Ce fut plutôt le délégué de Montréal Centre Est. Nous vous laissons le soin de juger par vous-même.

Courriel de notre collègue à Alexandre Joly

Bonjour Alexandre,

Tout d’abord je veux te féliciter pour ton élection ainsi pour que pour le texte que tu as écrit dans le Pionnier que j’ai trouver très inspirant!

Ça fait maintenant dix ans que je travaille pour la saq. J’ai occupé un poste de TPP à la sélection Roland-Thérien pendant mon bac, j’ai eu un BRC au métro Beaudry après des études à l’étranger, j’ai eu un 16-19 cos au Marché Jean-Talon pendant la rédaction de mon mémoire, j’ai travaillé à disponibilité minimale pendant que je combinais un autre emploi et maintenant je suis disponible à temps plein dans la division 80.

Lorsque l’un de nos représentants à la table de GTC s’est absenté, je me suis proposé pour occuper sa place en tant qu'intérimaire. J’ai trouvé l’expérience enrichissante et, surtout, j’ai découvert qu’elle me permettait de rendre service à mes collègues en les informant des nouveaux développement, en négociant une embauche dont nous avons grandement besoin tout en tentant le plus possible de protéger ceux-ci d’une quelconque baisse d’heures travaillées. Ce faisant, j’y ai pris goût et je me suis rendu compte que je pourrais apporter quelque chose de plus à mes collègues en m’impliquant plus avant dans ce groupe consultatif.

C’est donc avec l’ambition de m’impliquer toujours plus dans la vie syndicale de ma division que je me suis proposé pour détenir un statut officiel sur le groupe du GTC. J’en ai informé Joël, celui qui m’a initié aux GTC afin de rester transparent et de ne surprendre personne. Joël a ensuite avisé Mélanie, celle qui remplace par procuration notre délégué syndical, lui-même élu par défaut par manque de concurrent afin de savoir comment nous allions procéder. Deux heures après cet appel, Jean-François Bordeleau m’appelle sur mon lieu travail pour me dire que je ne pourrai aucunement prétendre à me présenter pour le gtc. Qu’il utilisera tout les pouvoirs qu’il détient pour empêcher que mon nom n’apparaisse sur le bulletin de vote. Pour lui, puisqu’il y a plus de deux ans certains membres du syndicats se sont plaints de mon côté parfois trop directif lorsque j’étais cos à Jean-Talon cela ferait de moi un mauvais représentant sur le gtc. Cet ombre à mon dossier doublée du fait que Mélanie, sa remplaçante, aie eu maille à partir avec moi lors des rencontres où elle était présente puisque je privilégie le dialogue avec la partie patronale aux ultimatums creux sont suffisantes pour m’enlever tout droit de citer.

Malgré tout, en sondant mes collègues, plusieurs me disent qu’ils voteraient pour moi, que je les ai souvent épaulés lorsqu’ils avaient des questions concernant la convention. Pourtant, mon délégué syndicale, qui est censé encourager l’implication dans le mouvement, m’a appeler pour me dire que ça ne me servirait à rien de me présenter lors de l’assemblée syndicale puisqu’il userait de son statut pour m’humilier en publique, pour empêcher même mon nom d’être sur le bulletin de vote pour le gtc de ma division. C’est honteux qu’une telle censure puisse exister. Si je suis si mal aimé, pourquoi ne pas laisser les voix s’exprimer?

Ce genre d’attitude me semble complètement déplacée alors même que le syndicat cherche à impliquer plus de personnes dans ses activités. De plus, ce qui m’est reproché remonte soit à il y a plus de deux ans soit relève plus d’un conflit de presonnalité qu’une réelle incompétence de ma part. Je trouve les méthodes utilisées pour me décourager à même assister à l’assemblée digne d’enfant de cours d’école cherchant à intimider celui dont on a peur et c’est loin de me convaincre de la pertinence de telles assemblées où les dés semblent d’emblée pipés.

Si le SEMB SAQ cherche à mobiliser sa base elle devrait laisser tomber l’intimidation et s’assurer de la légitimité de ses représentants en s’assurant que les élections soient libres et que le plus de personnes soient sollicitées pour se présenter et non pas laisser ceux en place faire leur loi en intimidant directement des membres qu’ils considèrent gênant pour je ne sais quelles raisons.

Réponse du Délégué Montréal Centre

Salut Benjamin désolé que tu n'aies pas compris le but de mon appel, tu dis dans ton courriel que j'allais user de mon statut pour t'humillier quand je t ai bien expliqué que je t'appelais en privé pour t'éviter de t'expliquer devant toute l'assemblée pourquoi je n'accepterais pas ta candidature ce qui pourrais, je croyais que tu l'avais compris, te mettre dans une position peu agréable. Tu dis aussi que je ne veux pas te voir à l'assemblée, ça aussi c'est loins de ce que je me souviens de notre discution téléphonique tu m'a dit '' j'me pointerai pas à ton assemblée dabord'' et je t'ai dit que la décision te revenait. Bref je vois que tu es déterminer et il me fera plaisir d'en débattre avec toi devant l'assemblée car je maintient mon point et je ne suis pas le seul donc on se voit mardi.


Bonne journée

J-F Bordeleau Délégué syndicale du centre-est de Montréal

(Note de 1er Front: La seule photo connue du délégué de Montréal Centre Est)