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1er Front
16 septembre 2015

Un message de notre collègue Francis Breton

Collègues,

1er Front offre une vitrine libre à l’ensemble de ses membres. Aujourd’hui, c’est notre collègue Francis Breton qui aimerait vous faire parvenir son texte.

Bonne lecture.

 

 

Le pourquoi d'une grève sociale en 2015 ?

 

            Dès les débuts du 19e siècle, des ouvriers s’unissent pour améliorer leur sort. Leurs premiers regroupements sont clandestins, illégaux et éphémères. À la fin du 19e siècle, les syndicats sont passés de la clandestinité à la légalité. Affaire réglée? Pas vraiment. En 1966, dans la foulée de la grève illégale menée par les postiers (FTQ) l’année précédente, le gouvernement fédéral reconnaît à son tour les droits à la syndicalisation et à la grève pour les 260 000 fonctionnaires fédéraux. Et plusieurs conflits dans l'histoire syndicale ont été déclaré illégal.  Regardons plus récemment le conflit de 2012 mené par les différentes associations étudiantes, rapidement le gouvernement l'a déclaré illégal, on a vu la ville de Montréal adopté des projets de lois municipaux pour réglementé les manifestations, notamment la trajectoire. Ce n'est pas d'hier, qu'une pogné d'arriviste tente de museler le débat ou de l'anéantir par des lois ou des règlements.

 

            Plus prêt de chez nous, plusieurs se rappellent du conflit de 2004 qui a été difficile pour en outre des raisons financières. Notre syndicat n'est plus dans la même posture financière.  D'autres vous parlerons de l'article 44, aucune grève ou lock-out, ce n'est pas d'hier qu'on tente de nous faire peur. La REGGOP (Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics) sera un enjeux de la négociation des employés de l'état qui seront en grève a l'automne. Au sein de notre convention collective, nous n'avons pas de chapitre qui traite de notre fond de pension, donc on aura à subir les négociations de gouvernement libéral.  Nous savons quelques bribes d'information, ils veulent augmenter l'âge d'amissibilité à la retraite et modifier les coûts reliés a la prise d'une retraite anticipée. Plusieurs d'entre nous se blessent à répétition aux travails à force de soulever des charges parfois lourdes.  Je ne sais pas vous, mais moi, quand je vais prendre ma retraite je n'ai pas envie qu'elle hypothéqué par des douleurs qui ne s'effacent plus.

 

            De plus,  les coupures en éducations qui affectent nos enfants, nos petits enfants ou nous mêmes qui sont parfois à l'université ou au cégep. Qui nous affectent dans les CLSC, dans les maisons d'hébergement pour nos parents, nos grands parents ou nos familles. Le rapport de la commission Robillard ou Godbout qui nous affectent dans notre travaille ou dans la façon de percevoir les taxes et les impôts. L'austérité nous affectent quotidiennement, soient dans les coupures d'heures que nous vivions depuis quelques années. Rappelons nous les conflits du passé, ils n'ont pas toujours été fait dans la légalité, et on été mené dans la solidarité intersyndical. Seule une réponse du nombre d'individu en grève légal ou non, peut envoyer un message clair a un gouvernement qui se fait la sourde oreille. Certains d'entre nous plaident un dialogue, mais comment dialoguer quand on coupe partout, même des classes dans des quartiers défavoriser sont couper , quand depuis des années qu'on plaide contre la coupure d'heure. Il est temps pour nous de s'unir et de développer notre solidarité de groupe afin de faire fléchir le gouvernement. Je me rappelle de 2012, ou nous étions plus de 300 000 personnes dans les rues et Charest a finalement provoqué des élections et créer sa perte. Mon rêve c'est qu'on soit encore plus que 300 000 personnes et que partout au Québec on crie d'une même voix. Ca suffit de chialer devant la télé, ou en famille, passons à l'action. Seule une grève sociale peut être notre réponse!

 

 

Francis Breton

 

 

 

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