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1er Front
4 avril 2015

Déni démocratique du président du SEMB ?

Collègues,

Dans le précédent texte, nous demandions à l’exécutif de rendre accessibles les fiches de libération pour deux VP dont l’absentéisme répété amène des questionnements légitimes quant à la manière dont sont dépensées nos cotisations. Deux jours après cette publication, le président de notre Syndicat (Alexandre Joly), sur sa seule autorité et dans le déni total des règles démocratiques de ce syndicat, a décidé de sévir à l’endroit de deux membres du 1er Front. Nous ne parlerons pas à la place de monsieur Alexandre Joly et nous ne voudrions en aucun cas transformer ses propos. Pour en prendre connaissance, nous vous invitons à visiter la page FB de Monsieur Benoît Rioux-Couillard (délégué Montréal-Est) où les échanges entre ce dernier et Monsieur Joly y sont publiés dans leur intégralité. Néanmoins, qu’on nous permette d’en glisser une partie de manière à en goûter toute la saveur et à en respirer les arômes : 

Salut Benoît,

Le refus de la libération n’est effectivement pas en lien avec le fait que le membre en question est DR ou non. Je t’indique également que nous ne libérerons plus à l’avenir Réjean Allaire.

C’est avec plaisir que j’expliquerai le tout à l’assemblée du 14 avril ainsi qu’à toutes autres instances que tu jugeras nécessaires.

Pour que tu saches un peu de quoi il retourne : nous n’accepterons plus la calomnie et l’intimidation des officiers syndicaux démocratiquement élus, des militants et des membres qui ne pensent pas comme les deux individus mentionnés plus haut.(Note de l'auteur: l'autre "individu" est nul autre que Monsieur Éric Forget. Le même Éric Forget que Monsieur Joly allait voir pour obtenir son appui chaque fois qu'il se présentait en élection.)

En espérant pouvoir trouver, dans le futur, une solution à la diffamation constante que nous subissons semaine après semaine (…) (Alexandre Joly, président SEMB)

Bien sûr, 1e Front rejette ces accusations ridicules et poursuivra son travail de mobilisation comme si de rien n’était. De toute manière, ce ne sera pas la première ni la dernière fois que Monsieur Joly triture la vérité pour lui donner une forme qui lui convienne (À ce sujet, Monsieur Joly prend bien soin de ne pas mentionner le fait qu’il a personnellement purgé de son entourage tous les militants qui, justement, ne pensaient pas comme lui. Nous pourrions donner des noms, mais la liste serait trop longue et nous aurions peur d’en oublier.)

Mais le sujet nécessite tout de même un récapitulatif que nous jugeons important pour la bonne compréhension de tous.

Voici :

Dans le texte précédent, nous évoquions sans le dire l’absentéisme inexpliqué de deux VP de l’exécutif. Nous ne parlions pas que de quelques absences ici et là, comme nous ne parlions pas non plus de quelques retards ou de quelques départs hâtifs du bureau. Nous évoquions deux cas particuliers qui, à notre avis, méritaient quelques éclaircissements.

Dans un premier temps, et entre les lignes, nous parlions du cas du VP SST qui, aux dires mêmes de deux officiers syndicaux travaillant au local du SEMB, n’est pratiquement jamais présent au travail. « On ne le voit jamais » nous a même dit l’une de nos sources. De cette information, une question logique s’impose d’elle-même : se pourrait-il que le VP SST soit payé même lorsqu’il ne se présente pas au bureau ? On nous répondra sans doute qu’il travaille de la maison. Peut-être, mais si tel est vraiment le cas, qu’on nous montre la fiche de libération qui le prouve et le sujet sera clôt. Pourquoi tant de hargne envers des membres qui veulent simplement savoir comment l’exécutif dépense nos cotisations ?

L’autre cas nous semble tout aussi troublant. Nous voulions souligner notre étonnement quant au fait que le VP Mobilisation puisse travailler de chez lui. Loin de nous de vouloir lui dicter la manière dont il doit accomplir sa tâche et grand bien lui fasse s’il peut effectivement travailler de la maison. Sauf que nous voulions simplement savoir comment il peut bien s’y prendre, lui qui occupe l’une des fonctions demandant le plus de déplacements de tout l’appareil syndical. Comment en effet travailler la mobilisation en Gaspésie, en Outaouais ou en Beauce tout en travaillant de la maison ? Cela nous semble incongru, mais bon, peut-être pas impossible après tout. Nous demandons simplement d’être rassuré sur ce point et une fois de plus, la seule manière de le faire se trouve dans la transparence démocratique. Nous demandons donc une fois de plus à l’exécutif de rendre accessibles ces fiches de libération.

Mais ce faisant, et si vraiment la fiche de libération du VP Mobilisation nous prouvait qu’effectivement, cette tâche peut s’accomplir de la maison, alors nous serions alors logiquement en droit de demander des questions quant aux dépenses accordées à ce même VP mobilisation en frais de déplacements ($7,041.62), en frais de repas ($4,370.80) et en hébergement ($4,543.00). Car de l’un ou de l’autre, et comme on dit, il y a quelque chose qui cloche. Pourquoi en effet lui payer annuellement $7,041.62 en déplacement s’il ne se déplace pas ? Pourquoi aussi lui payer annuellement $4,370.80 en repas s’il mange chez lui ? Et bien sûr, pourquoi en plus lui payer annuellement $4,543.00 en frais d’hébergement s’il travaille de chez lui, s’il mange chez lui et s’il dort chez lui ? Nous voulons juste savoir.

Il nous apparaît plus qu’inquiétant que le président de ce syndicat refuse de répondre à ces demandes légitimes autrement qu’en les qualifiants de calomnieuses et diffamatoires tout en sévissant plus arbitrairement que ne le ferait un patron. La critique et l’opposition font parties intégrantes de tout système démocratique, ce que semble oublier Monsieur Joly. Mettre en doute la gestion des finances de notre syndicat n’est pas et ne sera jamais de la diffamation. En agissant de la sorte, en s’octroyant des pouvoirs personnels qui n’appartiennent qu’aux membres, le président agit en despote. Devons-nous lui rappeler que seuls les membres peuvent décider par vote les délégués de leur choix. L’assemblée générale est souveraine, faut-il aussi le rappeler à monsieur Joly ?

Un dernier point avant de conclure.

Nos questions étaient certes dérangeantes, voire piquantes, mais en même temps parfaitement légitimes. Elles n’étaient ni offensantes, ni injurieuses, ni calomnieuses. Elles exposaient de faits troublants qui peuvent laisser croire à des dépenses abusives qui concernent l’ensemble des cotisants SEMB. Elles furent posées au nom de 1er Front, donc elles émanaient de la volonté d’un groupe et non pas d’un membre en particulier. Si tel avait été le cas, le texte aurait porté la signature de son auteur. 1er Front offre en effet sa tribune à quiconque voudrait publier un article relié à nos emplois et à ses sujets connexes en assurant une totale liberté d’opinion. (Par exemple, si le VP des Bureaux voulait publier ici son texte destiné au Pionnier mais refusé par Monsieur Joly parce qu’il fut jugé trop négatif, nous lui donnerions la possibilité de le faire.)

Si Monsieur Joly justifie sa conduite dictatoriale en faisant référence à certains propos négatifs écrits à son endroit par tel (ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel ou tel) membre sur leur page FB, cela devient rien de moins qu’un abus de pouvoir injustifiable qui témoigne du déni de liberté d’expression de notre président. Car peu importe les mots sévères et les critiques acerbes adressés à sa personne, peu importe les galéjades subtiles ou les farces potaches moquant l’une ou l’autre des multiples facettes de sa désopilante personnalité, nous pourrions, pour nous défendre, sortir à même les archives des anciens numéros du Pionniers dans lesquels, tour à tour, et à la queue-leu-leu, chaque président-e du SEMB depuis 1964 ont, à un moment ou à un autre, exprimé des opinions encore plus méchantes et plus cruelles à l’endroit des gestionnaires de l’entreprise que celles éparpillées ici et là sur FB. Est-ce dire que pour Monsieur Joly, la liberté d’expression comporte deux volets distincts ? L’une acceptable quand il s’agit de se moquer des patrons, mais l’autre inacceptable lorsqu’on le compare à George McFly ?

1er Front

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Commentaires
J
👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
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